La clinique du droit de Toulon est née en 2020 de l’initiative des licences 3 et du Master 2 Ressources Humaines dans le cadre de leur projet collaboratif. La clinique du droit est un outil au service des étudiants créé par les étudiants eux-mêmes.
Émergence aux États-Unis :
Les cliniques juridiques ont émergé au début du XXème siècle aux États-Unis.
Pour la première fois, une structure juridique a été intégrée à l’Université de Denver en 1904, sous la supervision d’un professeur d’université, également avocat.
En France :
Si aujourd’hui toutes les universités américaines de droit sont dotées d’une clinique juridique, en France ces cliniques sont apparues récemment et environ 1/4 des universités françaises en possèdent une. En intégrant une clinique de droit au sein de l’Université, les étudiants américains avaient pour objectif d’allier la théorie à la pratique.
L’idée est d’apporter une analyse juridique à des questions de droit, en travaillant sur des cas réels, tout en poursuivant des objectifs à la fois pédagogiques (apprendre le droit autrement) et sociaux (mettre ses connaissances juridiques au service d’une communauté).
Il existe plus précisément trois types de clinique :
- Les cliniques inspirées par les mouvements « street law » dont l’objectif est de permettre à des étudiants en droit de former des non-juristes sur le droit.
- Les cliniques de « projet » dont l’objectif est de proposer à des étudiants de se saisir d’une thématique issue de la société, de l’analyser dans son contexte, au travers de rencontres sur le terrain avec l’ensemble des acteurs concernés et de formuler des recommandations concrètes à l’attention de ces mêmes acteurs.
- Les cliniques à saisine directe qui ont pour objectif le fonctionnement d’un « service d’information juridique » (SIJ) gratuit, ouvert aux particuliers, animé par des étudiants en droit et supervisé par des enseignants-chercheurs.
La clinique du droit de Toulon est une clinique à saisine directe.